Sea Shepherd: "on attend de voir si le traité sur la haute-mer sera effectif"
Entre enthousiasme excessif et mĂ©fiance, difficile de savoir que penser de l'accord international conclu rĂ©cemment pour protĂ©ger la biodiversitĂ© marine en haute-mer . C'Ă©tait le samedi 4 mars dernier au siège des Nations Unies Ă New-York. Ce soir lĂ ,  sous les applaudissements, Rena Lee - prĂ©sidente de la confĂ©rence intergouvernementale de l'ONU - se fĂ©licitait de la signature d'un "accord historique" après quasiment 20 ans de tractations.Â
Ce texte doit permettre, en thĂ©orie, d'encadrer les activitĂ©s humaines dans les eaux internationales qui reprĂ©sentent 60% de la surface de l'ocĂ©an et la moitiĂ© du globe. Pour l'heure, cette vaste zone se situe en effet en dehors de toute juridiction.Â
Ainsi, en instaurant un cadre lĂ©gal sur la haute-mer, il deviendrait possible notamment d'y crĂ©er des aires marines protĂ©gĂ©es (AMP)  et de mettre en place un système de partage des bĂ©nĂ©fices sur la valorisation des ressources gĂ©nĂ©tiques, très convoitĂ©es par le secteur privĂ© des pays les plus riches.Â
Sur le papier, les promesses de ce traitĂ© semblent donc de nature Ă lever un vent d'optimisme chez les associations de protection de l'environnement et de l'ocĂ©an. Toutefois, dans la pratique, tout dĂ©pendra de la ratification effective du texte et des moyens mis en Ĺ“uvre pour son application.Â
Elodie Pouet, membre de Sea Sheperd France, rĂ©pond Ă Nathalie Michet sur Radio Monaco.Â
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