Il fut une fois Davos… - Par Ahmed NAJI
Temple du mondialisme, rendez-vous couru des plus riches et plus puissants, le forum de Davos semble, cependant, promit au même sort que l’hégémonie de l’Occident sur le reste du monde.
A quoi sert encore le forum de Davos ? Le Forum économique mondiale (Fem), dont la 53ème édition a été tenue du 17 au 20 janvier, est désormais boudé par les leaders politiques des économies de premier rang.
La récente édition du forum a bel et bien connu la présence d’une cinquantaine de chefs d’États et de gouvernements.
Mais ni le président des États-Unis, Joe Biden, ni celui de la Chine, Xi Jinping, les dirigeants des deux plus grandes économies du monde, n’ont pris part à ce qui fut, pendant longtemps, considéré comme le « rendez-vous des riches et des puissants ».
Pas plus que le président français, Emmanuel Macron, ou le premier ministre britannique, Rishi Sunak. Signe des temps, le milliardaire controversé, George Soros, n’a pas, non plus, fait acte de présence à la station de ski helvétique.
Un monde fragmenté
Le thème choisi pour cette année donne, effectivement, le ton : « Coopérer dans un monde fragmenté ».
Pour un forum dont les promoteurs ont toujours fait, depuis sa création, en 1971, l’apologie de la mondialisation, le recours à la notion de fragmentation dont l’intitulé de la récente édition sonne comme un aveu d’échec.
Pour beaucoup de médias, tout a commencé à partir en vrille, le 24 février 2022, quand les forces russes ont envahi l’Est de l’Ukraine.
Les pays de l’Union européenne ont, du fait des sanctions prises contre Moscou, perdu l’accès à l’énergie fossile russe bon marché, leurs entreprises subissant ainsi une terrible baisse de leur compétitivité à l’international.
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