A l’aune de l’Indice de l’industrialisation en Afrique, le Royaume est bien coté - Par Noureddine BATIJE
La part de l’Afrique dans la production manufacturière mondiale a baissé au cours des dernières décennies, tombant en deçà de 2 % du niveau mondial. Cette assertion émane de la BAD qui pourtant, croit, dur comme fer, que le chemin de la prospérité du continent passe par le développement industriel. Un processus à même de procurer croissance inclusive, création d’emplois décents et réalisation de bien d’autres objectifs de développement.
Cette conviction s’appuie sur la disponibilité d’un certain nombre d’atouts : une main-d’œuvre jeune, des ressources naturelles abondantes et des marchés domestiques en plein essor.
Autant de facteurs qui font dire à cette institution que le continent dispose du potentiel.
Est-ce trop ambitieux dans la mesure où la plupart des économies africaines demeurent jusqu’ici extrêmement vulnérables aux chocs exogènes, au changement climatique et tributaires de produits de base non transformés, peu valorisés ?
Quoiqu’il en soit, la BAD préfère réconforter sa conviction par le fait qu’un certain consensus émerge selon lequel les gouvernements africains se doivent, non seulement, de créer les conditions favorables à l’industrialisation en termes d’équipement en infrastructures, de qualification de la main-d’œuvre et d’amélioration du climat d’investissement, mais aussi de miser surles industries naissantes.
D’autant plus que, durant les dernières années, des pays africains l’ont déjà fait.
Qui sont-ils, que font-ils ?
A sa toute première édition, l’Indice de l’industrialisation en Afrique (IIA), nouveau-né d’une initiative conjointe BAD, UA et ONUDI, répond à cette interrogation et d’une certaine façon rend compte de la réalité industrielle africaine sur la période 2010–2019.
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