Musique et Spiritualité : la transe selon Chocho Cannelle
« Si y’a pas de mouvement, y’a pas de vie » - Camille Heim
Pour Léo et Camille, respectivement batteur et harpiste de Chocho Cannelle, « la transe, c’est quelque chose d’universel », qui permet une autre compréhension du réel et de ressentir le monde plus intensément. Cet état altéré de conscience, « atteint lors de jam de fin de soirées », où l’on s’oublie pour se dissoudre dans le groove, constitue pour le groupe un fil rouge en perpétuelle découverte.
C’est la découverte de la harpe Electro-Llanera et des musiques colombiennes qui a fait entrer Camille dans cet univers, grâce à son jeu unique assurant à la fois la basse et la mélodie. Quant à Léo, c’est écouter progressivement son propre corps qui lui a permis de comprendre le caractère organique de sa musique.
Le mouvement du corps permet ainsi de se découvrir soi-même et d’accéder à d’autres niveaux de sensibilité, atteignant un point culminant « où on est plus vraiment sur Terre », explique Léo. Du codomblé brésilien aux suffis arabes en passant par les chamans mongols, et même les anciens grecs, la plupart des sociétés humaines cultivent cette dépossession de soi entrainée par le rythme. La transe est porteuse de valeurs : une croyance en l’humain et sa dimension spirituelle, sa proximité avec la nature.
Un podcast en compagnie de Chocho Cannelle à découvrir sur Sounds So Beautiful.
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