Peut ĂȘtre avez-vous appris, lorsque vous avez Ă©tudiĂ© MoliĂšre Ă lâĂ©cole, quâau 17e siĂšcle en France les artistes de spectacle vivant Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des marginaux. Leur situation Ă©tait prĂ©caire, on leur reprochait une vie dissolue, immorale, en contradiction avec les valeurs de lâĂ©glise catholique qui leur refusait mĂȘme une place dans ses cimetiĂšres.Â
Aujourdâhui, ĂȘtre artiste de spectacle vivant câest encore, parfois, appartenir Ă la marge.Â
Dans certaines circonstances, se revendiquer comme artiste câest faire acte de rĂ©sistance, et sâexprimer librement, revendiquer qui on est, reprĂ©sente un danger. Car il arrive que lâartiste, en pratiquant son art, dĂ©range : un ordre Ă©tabli, un systĂšme de domination, un pouvoir politique.Â
Alexandre Paulikevitch, mon invitĂ© du jour, est spĂ©cialiste de la danse Baladi, quâon connaĂźt en France sous le nom de danse du ventre ou danse orientale. Il est un des seuls hommes Ă la pratiquer professionnellement. Alexandre est de ceux qui ont fait le choix de danser pour revendiquer leur identitĂ©, pour se tenir droit face au monde, Ă la fois face Ă sa violence et Ă sa beautĂ©.
đ§ Extraits sonores :Â
- Extrait de la bande son de TAJWAL, d'Alexandre Paulikevitch / Music : Jawad Nawfal
Vocals : Yasmine Hamdan
- Badria Essaied
đïž Voir Alexandre Paulikevitch
đ Cabaret Baladi le 8 avril 2023 au ManĂšge de Reims
đ€žââïžLe site du ManĂšge, scĂšne nationale - Reims
Faut que j'moove est un podcast imaginé par le ManÚge, scÚne nationale de Reims, réalisé en partenariat avec Aparté Studio et le studio Le Son de l'Encre.
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