Redynamisation de la politique gazière du Maroc Par Dr Said GUEMRA
Je me souviens depuis plus de 20 ans des anciens ministres de l'énergie qui sortaient chaque fois un code gazier au moins quatre ou cinq fois, aucun d'eux n'avait abouti, même si le gaz à l'époque était " presque "donné".
L'introduction du gaz naturel, allait gêner les marchands de Propane industriel, et du Butane vrac industriel (subventionné), le dossier restait sans suite, même si le gaz naturel coûtait 4 à 6 fois moins que le Propane au kWh.
Résultat. nos céramistes, et nos gros consommateurs de gaz, sont à genoux, face à une concurrence espagnole, qui disposait d'un gaz naturel Algérien nettement compétitif...trois fois rien.
La ministre de la transition semble vouloir en découdre avec cette situation, et s'inscrire dans la logique du gaz comme energie de transition pour la production de l'électricité pour une durée de 20 ans, qui peut être suffisante pour pouvoir tendre progressivement vers une une production électrique à l'hydrogène ou à l'ammoniaque, qui viendrait particulièrement des redevances perçues par le Maroc sur les projets H2 sur son sol.
La manœuvre commencerait par des mélanges H2 ou NH3 avec le gaz naturel, jusqu'à 100% molecule verte, en l'espace de 15/20 ans, et qui peut passer dans des gazoduc normaux, ou hydrogène dans des gazoducs spéciaux...qui seront sûrement plus coûteux.
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