Jérôme Zindy : le vélo reporter

Jérôme Zindy parcourt les routes de Franca avec son vélo et son matériel de reportage. Il se définit comme vélo reporter...

Son mode déplacement : le vélo ! Ou le train pour les trop grandes distances. Un vélo tout équipé  pour produire des contenus vidéo de la manière la plus bas-carbone possible.

Pour aller parler d'écologie et de vélo, Jérôme a choisi le moyen de transport qui a le plus faible impact. Même si, au départ, lé vélo était un outil pour parler de la transition en général. Mais, au fil de ses interviews, notre reporter se découvre une passion pour le vélo. Un secteur qu'il connaissait peu mais qu'il a découvert au fil des kilomètres.

Jérôme est en quelque sorte un repenti. "J'ai travaillé pendant 10 ans dans le secteur du rallye automobile. Insiduisement, j'abimais la nature en prenant des avions, des hélicoptères, des 4X4... Tout cela participe au réchauffement climatique... J'ai eu une très grosse prise conscience en Auvergne en 2019. Je découvre des paysages très secs dans une région réputée très verte; Avec des villages entiers ravitaillés par des camions-citerne d'eau. A partir de ce moment-là, j'ai décidé de ne plus participer à ce monde 100% énergies fossiles et au contraire, d'aller chercher des alternatives".

D'un outil, le vélo est devenu pour Jérôme, une philosophie de vie. Il s'intéresse à tous les usages du vélo : quotidien, sport, voyages... Au fil des rencontres, il découvre l'opération annuelle "Mai du Vélo" et en devient le reporter officiel. 

C'est ainsi que Jérôme Zindy traverse la France, en train et à vélo-électrique pliable, pour aller à la rencontre d'une vingtaine d'événements différents.

"L'objectif est de montrer cette France qui se bouge tous les jours pour le vélo".

A notre micro, lors du Cargo Bike Festival de Lyon, Jérôme Zindy se livre à une rapide analyse des villes les plus vélo-friendly. "On voit, à travers ce festival, qu'il y a déjà une culture vélo très présente à Lyon. Aves des associations extrêmement bienveillantes qui travaillent toute l'année pour développer le vélo. Mais du plus petit village à la plus grande ville, il y a des gens qui ont envie que le vélo se développe et ça se fait avec toujours beaucoup de sourire et de bienveillance... Au-delà de l'outil, on doit aussi défendre tout ce que cela apporte... Le vélo, ça fédère et ça rend les gens heureux finalement..."

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