L'engagement durable
Pour qu’un engagement s’inscrive dans le temps et ait de rĂ©els effets positifs, il faut favoriser une approche systĂ©mique. C’est ce que dĂ©fend CĂ©line Bartoli, fondatrice du cabinet Oyaam. Selon elle, l’engagement des individus et celui du collectif doivent se rĂ©pondre dans une sorte d’effet ping pong vertueux. Et chacun a Ă y gagner.Â
Faire un « pas de cĂ´tĂ© » : c’est que propose CĂ©line Bartoli. Le manque d’engagement n’est pas le seul fait des individus. La prise de recul permet d’observer l’organisation dans sa globalitĂ© pour identifier les freins. « Il s’agit d’avoir une vision mĂ©ta pour essayer de comprendre comment s’articulent les interactions entre les individus et les interactions de l’organisation elle-mĂŞme par rapport Ă la sociĂ©tĂ© civile. Pour ainsi mieux diriger l’action dès le dĂ©part. » Â
Vient ensuite la phase d’action, comparĂ©e ici Ă des cercles concentriques : avec l’individu collaborateur ou manager en son centre, suivi de celui de l’équipe, puis de l’organisation et enfin de la sociĂ©tĂ© civile. « Plus les collaborateurs se sentent appartenir Ă un collectif, plus ils y contribuent et plus le collectif renverra Ă chacun de la reconnaissance. Autrement dit, plus nous nous engageons dans le collectif, plus le collectif nous le rend bien. Ou Ă l’inverse, plus le collectif met des Ă©lĂ©ments pour s’engager, plus cela enclenche le cercle vertueux », dĂ©veloppe CĂ©line Bartoli. L’autre atout de l’approche systĂ©mique ? Il n’y a pas de ponctuation : peu importe qui a enclenchĂ© le mouvement en premier, l’engagement fait Ă©cho. Avec, en sa base, la confiance. Mais attention, cette dernière ne se dĂ©crète pas : transparence, patience et authenticitĂ© sont nĂ©cessaires.  Â
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